Cette rubrique a pour objet l'historique des fromagers et des fromageries du Pays d'Auge.
Les chapîtres sont issus des recherches de l'auteur du site et du livre "FROMAGES ET FROMAGERIES DU PAYS D' AUGE des années 1870 à nos jours'',
sauf mention, et voir la bibliographie du livre. Tous droits réservés, voir conditions d'utilisation à la page d'accueil.
Votre concours à l'élaboration de cette rubrique, entre-autre, me serait trés précieux par l'apport de texte, de documents, même scannés.
Si vous constatez une inexactitude, voire plusieurs, n'hésitez pas à me le faire savoir.
Je vous en remercie à l'avance.
Fromagers et fromageries étudiées:
Malvina FRERE - Maurice RENDU - Albert COURTONNE et ses descendants - Les ''FROMAGE'' et ROUSSEL
SANSON-DUFOUR - Edmond SEIGNEURET et Fernand - Famille OUIN - CUCU/MULOIS - COSTARD
DOMAINE SAINT-HIPPOLYTE - Désiré GOUYER - QUIQUEMELLE - LIVAROT et ses Fromageries - Désiré FOLLIN
Ferdinand JULIENNE - Charles MORICE - Désiré CANET - Louis BISSON/ ELmire BISSON - Ambroise LECESNE
Achille LENOBLE - Albert RABAROT - Albert DESJARDINS - Noé GUIBOUT - E. DUCHESNE/LEMONNIER
HENI DEBOEVER - Alphonse PIQUOT - Arsène BOUTIGNY
Prochaine étude: Fromagerie
Des mises à jour d'articles sont faîtes régulièrement, vérifiez donc celles-ci.
Fromagerie
Fromageries Maubant
Texte transféré sur camembet muséum
Mis en ligne le 2 octobre 2015
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Fromagerie DESECACHES Saint Marin-de-la-Lieue
Fromagerie HAMEL Saint-Jacques-de-Lisieux
Il faut bien le dire, nous savons peu de choses sur ces deux fromageries si ce n'est que:
Louis Armand Frédéric Desécaches est cultivateur, au hameau de Saint-Hippolyte sur Saint-Martin-de-la-Lieue, autour des années 1875 et ce jusqu' au début des années 1900
Jean Adrien Proult, dit '' HAMEL'', né en 1819, est cultivateur, chemin d'Assemont, sur la commune de Saint-Jacques-de-Lisieux à partir des années 1880.
Sur quelle commune a-t-il commencé à fabriquer, bien que, comme nous pouvons voir, sur la rondelle intermédiaire, Concours International de Paris 1865?.
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Nous pouvons constater, bon nombre d' imprimeurs, fromagers et industriels y vont, chacun, de leur invention.
Chacune de ces inventions étant, bien sûr, la meilleure !
Le 22 juin 1887, Emile Michel MACK, imprimeur demeurant à Lisieux rue du Pont Saint Mortain, 67, déclare déposé au greffe du Conseil des Prud'hommes de Lisieux deux boites en carton embouté à courant d'air spéciales pour fromages et autres produits alimentaires. Ce système peut s'appliquer à toutes boîtes emboutées ou non emboutées. Dans tous les genres de formes et de matières soit: en papier, carton, bois, métaux de toutes natures etc.. ; il est basé sur la manière de faire cette boîte mécaniquement d'un seul coup qui forme des saillies et des ouvertures ainsi que cinq modèles intermédiaires dites rondelles pour séparer les fromages sur les paillots.
Nous aurons l'occasion de revenir, dans une prochaine étude, sur les fabricants de boîte à fromage.
Fromagerie Lepetoukha
Texte transféré sur camembert-museum
Mis en ligne le 20 août 2015
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Fromagerie Boutigny
Texte transféré sur camembert-museum
Mis en ligne le 19 mai 2015
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Fromagerie ALPHONSE PIQUOT
Saint-Ouen-le-Houx Calvados
Transféré sur camembert-museum
Fromagerie HENRI DEBOEVER
La Chapelle-Haute-Grue
Tranféré sur camembert-museum
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Fromagerie Léonord Eugène DUCHESNE à La Brévière
Fromagerie Raymond LEMONNIER à La Chapelle-Haute-Grue puis à La Brévière Calvados
Transféré sur camembert-museum
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Fromagerie Noé GUIBOUT à Ammeville Calvados
Noé Guibout se marie, en 1924, avec Albertine Desjardins de Sainte-Marguerite-de-Viette.
Ils façonnent, jusqu'aux années 1960, du ''pont-l'évêque fermier extra fin'', c'est- à dire fait uniquement avec le lait de leur cheptel.
Fromagerie Albert DESJARDINS à Sainte-Marguerite-de-Viette Calvados
Fin des années 1885, début des années 1890, Albert Desjardins est déclaré ouvrier chez Désiré Bisson, fromager à Sainte-Marguerite-de-Viette.
Le 10 août 1895, Albert Desjardins, né en 1870 à Le Mesnil-Germain, prés de Livarot, épouse, à Boissey ou elle travaille, Marie Guilbert née à Beaumais en 1873, fille d'Auguste et de Léonie Moutier décédée en 1882 en son domicile de Beaumais (14).
Fin des années 1895, le couple Desjardins est déclaré fabriquant de fromage au hameau de Quévru à Sainte-Marguerite-de-Viette.
Bien qu'habitant chez son gendre, Auguste Guilbert n'est pas déclaré fromager.
Aprés une pluie de médailles, Albert est déclaré Hors Concours à Paris en 1899 et membre du jury à Angers en 1906
En 1901, Albertine vient égayer le foyer puis Marcel en 1907.
Les affaires étant florissantes, le couple crée leur fromagerie au hameau '' des Hauts de Viette'', route de Livarot.
Ils ne font que de l'affinage de livarot, Albert achetant le ''livarot blanc'' sur les marchés de Livarot, Saint-Pierre-sur-Dives ou Vimoutiers.
Sur la carte postale, on peut penser que c'est Auguste Guilbert qui est assis sur la chaise, à son côté Albertine et debout Madame et Albert Desjardins.
Marcel reprend la fromagerie en 1934. Veuf et sans enfants, Marcel épouse en seconde noce, Renée Lesaulnier, également veuve mais mère d'Odile Denoly.
Odile épouse Jean Blanchetière et ils reprennent, en 1960, la succession Desjardins. Le couple joint alors la fabrication avec le lait de leurs fermes.
La fromagerie ferme ses portes en 1977 puis reprend, plus tard, du service sous plusieurs propriétaires et sous différents noms que les tyrosémiophiles connaissent bien: Domaine du Plessis puis Fromagerie de la Viette pour fermer définitivement en 1997.
Mis en ligne le 8 mars 2015
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Fromageries Albert RABAROT à Lieury puis à
Mittois Calvados
Transféré sur Camembert-muséum
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Fromagerie Lenoble
Texte transféré sur camembert-museum
Mis à jour le 8 mars 2015
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Fromageries BISSON à Mittois puis à Boissey - Calvados-
Pour commencer il faut dire que Louis BISSON n'a pas de lien de parenté avec Georges BISSON, ni avec BISSON - RAULINE, tous deux de Livarot.
Louis Désiré BISSON, né en 1842 à Courcy (14) se marie, à Tôtes (14) en 1862 avec Marie Désirée BUTEMPS née dans cette commune.
De cette union naît Elmire en 1862.
De 1862 à 1872 il n'a pu être établi le parcours de Louis et Marie sachant qu'ils ont quitté Tôtes peu de temps aprés leur mariage. Chez quel fromager, ont-ils appris la fabrication du camembert ?
En 1872, nous retrouvons le couple qui crée une fromagerie au Manoir de Pontholin à Mittois, prés de Saint-Pierre-sur-Dives. Plus tard Louis fait contruire une fromagerie avec un hâloir. Comme cela arrive souvent, quand ce dernier est trop exposé au soleil, il est planté un arbre à grand feuillage pour garder la fraicheur.
Elmire BISSON épouse, le 20 mai 1884, à Sainte-Marguerite-de-Viette, Louise Nelly LECESNE, née sur cette commune en 1866 et fille d'Ambroise LECESNE fromager.
Raymond viendra égayer le foyer en 1888.
Louis quitte Mittois, dans les années 1896, pour aller à Boissey dans une propriété, le Manoir, qu'il vient d'acheter.
Elmire et Nelly reprennent la fromagerie à Mittois pour la quitter en 1905, date à laquelle ils ont fait construire une fromagerie au Manoir.
Il ni y aura plus de fabrication de fromage sur la ferme de Pontholin bien que cette propriété soit rachetée, en 1922, par Auguste Lepetit pour revenir ensuite à Joseph, son fils. Une étiquette est produite ayant pour thème la ferme de Pontholin.
Dans les années 1910, il y avait une dizaine d'employés à la fromagerie Bisson. Une machine à vapeur est même installée en 1918 et la production est alors de 1 000 à 2 000 camemberts par jour suivant les saisons.
Nelly décéde en 1911 et Elmire en 1922.
Raymond épouse, en 1913, Charlotte-Marie BERNOUIS de Barou-en-Auge et s'installent sur la ferme du grand père Lecesne fromager à Sainte-Marguerite-de-Viette. De cette union naissent Maurice en 1915 et Yvette- Nelly en 1917. Hélas, Raymond décède des suites de la guerre 1914/18 .
En 1922, Charlotte se remarie avec René Denoly et, quittent Sainte-Marguerite-de-Viette pour s'installer dans la propriété d'Elmire, aprés le décès de ce dernier. Le couple a une fille, Jeanine, née en 1924, qui épousera un petit-fils de Léon Roussel, fromager à Boissey. Léon ayant eu deux filles: Marguerite et Juliette qui, elle, épousera Maxime Bazin puis Léon Lebourgeois.( Voir historique '' Fromage et Roussel''
René et Charlotte exploiteront la fromagerie jusqu'en 1931 date à laquelle la marque est rachetée par Joseph Lepetit, la ferme continuant d'être exploitée par Maurice, fils de Charlotte et de Raymond Bisson, premier mari de Charlotte.
René décède en 1935 et Charlotte en 1961.
Fromagerie de la ferme de Pontholin
Fromagerie du Manoir à Boissey
Historique réalisé avec le concours des descendants de Charlotte-Marie Bernouis.
Fromagerie Ambroise LECESNE Sainte-Marguerite-de-Viette
Ambroise LECESNE exploite cette fromagerie de camembert, vraisemblablement à compter des années 1885, route de Castillon-en-Auge. Cette fabrique est arrosée d'une pluie de médailles. A. Lecesne compte d'ailleurs au nombre des concepteurs des boites de fromage puisqu'il propose à la fin du XIXe siècle un modèle en carton et en bois ( voir article ci-dessous).
Ambroise décéde en 1899, son épouse , Léontine, née LERAY, continue la fabrication de fromage ce qui donnera plusieurs étiquettes dont une à son nom.
M. Macé en deviendra le régisseur.
L'affaire est reprise par Raymond Bisson, son petit-fils et son épouse Charlotte-Marie aprés leur mariage en 1913.
Boîte à fromage de camembert de l' Alliance Franco-Russe crée et imprimée dans les ateliers de Monsieur E. Depierre à Lisieux pour le compte de Monsieur Lecesne, fabricant à Sainte-Marguerite-de-Viette (Calvados).
Cette boîte en carton et en bois se distingue des autres par une impression aux couleurs nationales de France et Russie. Sur la boîte il y a une étiquette en quatre couleurs avec nom et adresse de Monsieur Lecesne. Le tour de la boîte représente des drapeaux aux couleurs de France et Russie.
Marque déposée au Conseil des Prud'homme de Lisieux le 5 décembre 1892.
Coll. Archives Départementales du Calvados
Mis à jour le 13 août 2015
Mis en ligne le 30 janvier 2015
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Mis en ligne le 20 janvier 2015
Mis à jour le 14 août 2015
Fromagerie CANET Désiré Lessard-et-le-Chêne - Calvados -
Le 1er juin 1880, à Camembert, Stanislas Désiré CANET, agé de 27 ans, cultivateur à Bellou, prés de Livarot, épouse Marie Elise Victorine BERTHAUME, née à Camembert en 1851.
De cette union naissent Blanche et Henry.
Le couple reprend la ferme-fromagerie, dans les années 1882/1885, du Quesnot à Lessard-et-le-Chêne, derrière les ''Morice''. Rien de surprenant en soit quand on sait qu'Adèle Morice est de Camembert et que l'on trouve la signature d'un "Berthaume" sur l'acte de mariage de Charles Antoine et d'Adèle.
En 1891, nous comptons pas moins de 9 employés au service des "Canet". Il est d'ailleurs fort probable que Désiré Canet soit à l'origine de la construction de la fromagerie que nous voyons en arrière plan sur la carte postale ci-dessous.
Nous retrouvons, sur l'étiquette, la maison de Maître qui est sur la carte postale, ci-dessous.
Le 2 novembre 1897, Désiré Canet, propriétaire et fabricant de fromages à Lessard-et- le- Chêne, dépose la marque d'un moule et boîte en bois (Imprimerie Morière).
( Il faut dire qu'a cette époque, chacun y va de son invention, pour les boîtes à fromages !)
Sur la boîte de bois, il y a une étiquette avec nom et adresse de Monsieur Canet, ornée d'un dessin et l'inscription:
'' Le Nouveau Fromage - Le Quesnot''
agraphes et clous assurent la solidité.
Moule, boîte et marque dont Désiré Canet se réserve la propriété à perpétuité.
Extait des archives départementales du Calvados
Stanislas Désiré Canet décéde en 1904.
Son épouse continue la fabrication de camembert avec comme étiquettes Veuve CANET et BERTHAUME jusqu'aux années 1907.
La fromagerie aura pour propriétaires successifs:
E. LENORMAND, puis E. DE NEUVILLE.
A ce jour, il ne reste plus rien du hâloir.
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Fromageries MORICE
Adèle Marguerite Paynel nait le 12 novembre 1810 à Camembert. Elle est la fille de Jacques François Paynel et de Jeanne Marie Anne Feuillet.
Jeanne Marie décéde en 1815 et Jacques François en 1817 à l'âge de
38 ans. Il est fort probable que c'est l'oncle et aussi parrain, Thomas
Auguste Paynel, qui élève Adèle jusqu'à sa majorité.
Charles Antoine MORICE, fabricant de toile, né à Fresnay-le-Samson, prés de Vimoutiers, en 1806, épouse, le 8 mai 1832 à Champosoult (61) Adèle Marguerite Paynel, fermière sur cette commune.
Assiste à ce mariage, entre autre, Thomas Auguste Paynel, fermier sur la commune, agé de 49 ans.
De cette union nait Charles Augustin en 1836 à Saint-Georges-en-Auge, prés de Livarot (14)
Quelques années plus tard, Charles Antoine s'installe sur la ferme du Quesnot à Lessard-et-le-Chêne ( Calvados).
Etant déclarée fermière à Camembert, avant son mariage, Adèle a pu apprendre la fabrication du camembert, aves ses cousins, chez sa tante, Marie HAREL, et mettre en application, à la ferme du Quesnot, son savoir faire dans les années 1840. Elle a créé, ainsi, l'une des premières fromageries du Calvados fabricant du camembert.
L'on
Charles Augustin Morice prend pour épouse, le 15 juin 1863 à Coupesarte, Marie Julie Alexandrine Buquet, fille de Marcel Eugène Buquet et de Anne Julie Bourgogne habitant cette commune mais, tous deux, originaires de Montviette, prés de Livarot.
Les époux Morice/Paynel quittent le Quesnot, fin des années 1865, pour aller sur une propriété, ''Le Manoir'', qu'ils viennent d'acheter sur la commune de Ouilly-le-Vicomte, prés de Lisieux.
Ouilly-le-Vicomte appelé pendant la révolution : Ouilly-la-Nation ou Ouilly-l'Union.
Malheureusement Charles décéde le 1er mars 1870.
Les ''Morice'', de Lessard,et les ''Buquet'' de Coupesarte figurent parmi les principaux expéditeurs de fromage à la gare de Lisieux en 1874 comme les ''Bourgogne'' de Montviette.
Le couple a quatre filles: Augustine en 1864, Adèle Marie en 1865, Emilienne en 1876 et Lucie en 1882.
Vers 1883/1885, la famille MORICE quitte Lessard pour Ouilly-le-Vicomte, et continue la fabrication de fromage.
La ferme est reprise par le couple CANET/BERTHAUME.
Sur l'étiquette, ci-contre, nous pouvons lire:
" Fromagerie du Manoir fondée en 1832"
L'on peut penser qu'il fait référence aux ''Bourgogne'', de Monviette, fromagers depuis des décennies.
Adèle Marie épouse, en 1884, Louis Fernand Paynel, son cousin, fils de Louis Léon Paynel, frère d'Adèle. Louis Fernand est déclaré grossiste, de fromage ?, au Havre et Louis Léon rentier.
Adèle Paynel, épouse Morice, décéde en 1885, à l'age de 75 ans.
Lucie, prend pour époux, en 1908, Léon Chardon, marchand de charbon à Brionne (27).
Cette même année de 1908, Charles décède à l'age de 72 ans.
Le 30 avril 1895, Emilienne épouse Gustave Arsène Degournay, épicier sur la place Thiers à Lisieux. Ils ont Jean en 1896 et Pierre en 1898 qui ne connaîtra pas son pére décédé le 19 octobre 1897.
Comme son beau-père, Gustave fait référence, sur son étiquette, à l'année 1832, année de création de la fromagerie.
La fromagerie doit cesser toute fabrication autour des années 1900.
Emilienne se remarie quelques années plus tard.
Elle décède le 6 juin 1944 à Lisieux, jour du débarquement des alliés en Normandie.
PAYNEL
François
x
LAFOSSE
Marguerite
I
------------------------------------------------------------------------------------------- I
I I I I
Marguerite Catherine Jacques François Thomas Augustin X HAREL Marie
x x I I
LENOIR Louis Auguste FEUILLET Jeanne I I
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I I I I I I
Marie Marguerite Adèle Marguerite Louis Léon Jacques Philippe Marie Julie Victor
x x x x x x
SEREY MORICE DELAMARE MARTIN LEBRET DUTACQ
Jean Baptiste Charles Antoine Aglaé Anne Pélagie Louis Pascaline Désirée
Le tableau ci-dessous permet de situer les familles fromagères citées dans le texte.
Mis en ligne le 8 janvier 2014
HAREL
Jacques
x
FONTAINE
Marie Christine
I
Archives Départementales de l'Orne
Nous allons sortir, quelque peu, du Pays d'Auge pour voir des petites fromageries situées sur son pourtour. Nous aurons l'occasion d'y revenir de temps à autre.
Grisy Calvados
Cette commune de Grisy est située, seulement, à quelques kilomètres de Saint-Pierre-sur-Dives, sur la route de Falaise.
Sur les coteaux ensolleilés de cette commune, Gérard Samson y cultive les " Arpents du Soleil" et y produit d' excellent vin blanc et rouge.
Il a été maintes fois sélectionné par le guide Hachettes des vins !
Fromagerie F. JULIENNE
Alors que Ferdinand Julienne, né en 1850, est déclaré maçon à Grisy en 1886, marchand de fromages en 1891 et comme fabricant de fromages en1896. Il est aidé, pour cela, de son épouse Arseline Guille, de leur fils Léon, laitier, et d'une employée. Nous n'avons plus de trace de F. Jullenne, au début des années 1900, sur cette commune..
Texte transféré sur camembert-museum
Mis en ligne le 18 décembre 2014
LIVAROT et ses FROMAGERIES
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Vue sur Livarot
La Boîte à Fromage
La ville de Livarot et la boîte à fromage sont trés liées du fait que cette manufacture d'emballages pour beurres et fromages, voir étiquette, aura ritmé la vie de centaines d'ouvriers livarotais, hommes et femmes pendant prés de 90 ans !
Il est difficile d'attribuer la paternité de la boîte à fromage qui fut mise au point à compter de 1895. Plusieurs personnes en furent les initiateurs: Léonce Abaye (La Goulafière 27); Auguste Lepetit (Saint-Maclou, projet de boîte en fer blanc); J. Bessard du Parc (Bernières-d'Ailly 14); Ambroise Lecesne (Sainte-Marguerite-de-Viette 14, projet en carton); Georges Leroy et son beau-père, M. Leveau, directeur d'une scierie au Breuil-en-Auge, G. Leroy et son beau-frère, M. Ledru, scieur à Sainte-Marguerite-de-Viette; G. Leroy et Eugène Ridel au sein de la "Manufacture d'emballages" de Livarot (1902). Ceci sans compter Alphonse Rousset, exportateur au Havre, qui aurait eu l'idée de loger ses camemberts dans des boîtes rondes comme celles de phamarcie en épicéa. Ce serait chez M. Ledru, à Sainte-Marguerite-de-Viette et vers la fin du XIXe siècle que fut fabriquée la première boîte en bois. Cette scierie employait une centaine d'ouvriers. M. Ledru aurait admiré, à la foire de Zurich, des boîtes en sapin contenant de la vaseline pour lubrifier le pis des vaches. A son retour, et aidé de G. Leroy, il aurait imaginé une boîte ronde en peuplier, clouée et agraphée. L'épaisseur des rondelles, fond et couvercle, étaient de 5 mm alors que celles d'aujourd'hui ne font plus qu'un millimètre !
Au demeurant, G. Leroy devient en 1899 directeur de la scierie Livarotaise Ledru & Lerbour, avant de de s'associer avec Eugène Ridel comme nous venons de le voir. De fait, ce Vimonastérien était ingénieur-électricien, ce qui leur a permis de concevoir une vaste manufacture à la pointe de la modernité.
En 1902, G. Leroy devient propriétaire de l'usine de Livarot ainsi que des immeibles de l'ancienne filature Duchesne-Fournet qui se situent en bordure de la voie ferrée.
En 1905, G. Leroy achète, d'occasion, une machine à vapeur, photo ci-contre, type horizontale " Crépelle" 300 H.P., qui leur permet d'augmenter encore son alimentation en électricité.
Cette machine de fabrication Lilloise, et fleuron de l'Exposition Universelle de Paris 1900, existe toujours.Cette machine de 300 chevaux est un moteur qui marche à la vapeur! Elle a été rénovée en 2014 et se trouve toujours dans les locaux, rénovés eux aussi, locaux que nous voyons sur l'étiquette de fromage. Les visites sont gratuites. En 1912, G. Leroy met au point une "dérouleuse" ou taille-crayon géant remplaçant la "varlope". En 1981, l'usine qui fermera en 1988, fabriquait encore 735 millions d'emballages légers dont 520 millions de boîtes à fromage, pour une consommation d'environ 110.000 métres cubs de peuplier. Cette usine se trouve, maintenant à Saint-Pierre-sur-Dives, (Calvados), sous le nom de ''CIBEM''.
Fromagerie BISSON-RAULINE
En 1925, André Bisson et sa femme, née Rauline, acquièrent la fromagerie Baillache dont le livarot fut primé à Bruxelles dés 1901. André Bisson n'a pas de lien de parenté avec son homonyme Georges Bisson.
Ils achètent leurs fromages "blancs" (c'est à dire non affinés, aux fermiers des environs sur les marchés de Vimoutiers et de Livarot, l'affinent et le commercialisent.
En 1947, leur fils, Jacques Bisson, prend des responsabilités dans l'affaire familiale. Il cessent d'acheter des "blancs" et organisent des tournées de ramassage de lait auprés des fermiersde la région afin de produire lui même. En 1970, 3 000 livarots sont fabriqués par jour. Les tyrosémiophiles se rappellent qu'il s'adonna à une production de camemberts, finalement abandonnée, pour se démarquer de Georges Bisson, qui, lui, produisait du camembert.
En 1980, Jacques Bisson prend la décision de passer la main et cède son entreprise au groupe Besnier-Lactalis qui délocalise l'entreprise.
Jacques Bisson fut le premier Grand Maitre de la Confrérie des Chevaliers du Fromage de Livarot
FromagerieFromagerie COLAS-LEBAILLY
Roger Colas est natif de Cossesseville, bourg du canton de Thury-Harcourt. Il épouse, en 1953, Marie-Thérèse Lebailly habitant Livarot et dont la famille affine des livarots depuis 1922.
Rapidement ils créent une laiterie à Canapville (Orne), à une quinzaine de kilomètres de Livarot pour y produire des "blancs" qu'ils affinent dans leurs caves livarotaises de la rue Lévesque. En 1970, ils décrochent au Concours Général Agricole de Paris une médaille d'or pour leur livarot. Ils produisent également du pont-l'évêque.
Dans cette même décennie, l'entreprise effectue 4 tournées de ramassage et emploie 20 personnes. Hélas, Roger Colas s'endette lourdement pour étendre et moderniser Canapville. Sa maison cesse son activité en 1976, aprés avoir vu passer bon nombre d'affineurs en prés de 110 ans de service, notamment M. et Mme Petout (1867), les Larcher-Petout puis Lenormand
Fromagerie Jourdain
C'est sur l'ancienne rue de Vimoutiers (n° 26 de l'actuelle rue du général Leclerc) qu'une tannerie appartenant à Thomas-Constant Marvingts, propriétaire d'un moulin à tan à Saint-Michel-de-Livet, fut reconvertie en fromagerie par Jean Davy en 1889. Au début du siècle, Louis Anfrie y produisait du Livarot. Puis J. Jourdain-Debret agrandit cette fabrique qui courut alors du 22 au 26 de cette même rue. Dans les années 1920, cette maison est rachetée par Just Fontaine.
Fromagerie POTTIER-LEBOURGEOIS
Le 20 juin 1899, Ernest Pottier, propriétaire, né à Fevaques (14), épouse, à Boissey (14) Juliette Lebourgeois, fille d'Auguste Lebourgeois, fromager et de feu Victoire Leclerc. Le jeune couple s'installe, route de Vimoutiers, sur la ferme ''de La Pérelle'', appartenant au Comte Joseph de Neuville, site actuel occupé par la fromagerie Graindorge. A leurs débuts, E. Pottier et J. Lebourgeois produisent des livarots avant de céder à l'attaction du camembert en pleine expansion.
Leur premier dépôt de marque au greffe du Tribunal de Commerce de Lisieux est du 25 août 1900 suivi d'un autre le 26 janvier 1901. On admire sur cette denière étiquette de camembert, reproduite ci-contre, les locaux de leur firme, magnifiés et surplomblés par le Chateau de Neuville, sur les hauteurs du lieu-dit L'Angleterre. En 1901 ils obtiennent trois médailles à Lyon, Londres et Nice.
Succés aidant, la fromagerie s'avère vite trop petite et le couple crée, en 1910, une nouvelle fromagerie sur le Mesnil-Bacley mais nous aurons l'occasion d'y revenir.
La fromagerie Georges Bisson et la fromagerie Graindorge feront l'objet d'une étude séparée ultérieurement.
Vue aérienne de la Fromagerie Graindorge à Livarot
Mis en ligne le 10 décembre 2014
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Texte transféré sur camembert-museum
Texte transféré sur camembert-museum
Fromagerie Gouyer
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Fromageries COSTARD - CHAPLAIN Saint-Martin-de-la-Lieue Calvados
François Laurent Casimir Costard né en 1812 au Bosc-Renoult (Orne) se marie en 1836 avec Gouyer Sophie à Chaumont (Orne). Le jeune couple s'installe sur cette commune et ont deux fils, Henri, né en 1844 et Louis en 1847.
Nous retrouvons François, quelques années plus tard, sur la commune de Saint-Martin-de-la-Lieue, prés de Lisieux,sur la ferme du Domaine de Saint-Hippolyte.
En 1874, il est répertorié comme expéditeur à la gare de Lisieux.
Henri Costard épouse, en 1866, Malvina Béllière. Le jeune couple est fermier sur la ferme Levillain à Saint-Désir, prés de Lisieux. De cette union naît, en 1869, Ferdinand Lucien. Plus tard, nous les retrouvons sur la ferme des Tuileries à Saint-Martin-de-la-Lieue. . En 1896, il avait 4 employés, 7 en 1901 et 6 en 1906.
L'étiquette représentant un marin sur le bateau Hoche, cuirassé d'escadre armé en 1890 et unique en son genre, est, peut-être, un clin d'oeil sur le fait que Ferdinand faisait, peut-être, son service militaire sur ce bateau ?
Notez, aussi, le nom Henri Costard en bleu, blanc, rouge mais à l'envers !
Ferdinand Lucien Costard s'unit à Marie Louise Gouyer, de Chaumont (61) en 1894. De cette union nait Lucien, en 1896 et Yvonne en 1898 sur Saint-Jean-de-Livet puis sur la Ferme des Tuileries en 1911 mais ont -ils continué à fabriquer ?
Louis Costard se marie avec Augustine Chaplain et succédent, sur la ferme de Saint-Hippolyte, à son père. En 1896, ils ont cinq employés et , également, Emile Chaplain, frère d'Augustine.
C'est, probablement, Louis qui fait construire la fromagerie, photo ci-dessous.
Emile Chaplain, né en 1865 à Mesnil-Germain (14) épouse Berthe Caillon née en 1875 à Domfront (61). Jeanne naît en 1897.
Le couple prend la relève de Louis comme fabricant de fromage sur la Ferme de Saint-Hippolyte à partir des années 1900. En 1911, il est toujours fabricant de fromage.
La Ferme de Saint-Hippolyte ne produira plus de fromage pendant ,environ, 80 ans.
Fromagerie DOMAINE de SAINT-HIPPOLYTE
On retrouve cette belle ferme-fromagerie, crée en 1997 par une coopérative agricole, sur laroute de Livarot à Lisieux. Le domaine de Saint-Hippolyte, dit aussi ''Domaine du bout des prés'' comprend un superbe manoir du XVIe siècle avec un trés beau colombier.
Ici se conjuguent donc tradition et modernité et vous pourrez visionner dans la charretie un film sur les étapes des fromages régionnaux. Aprés avoir admiré le cheptel des 120 vaches normandes, exclusivement nourrie à l'herbe et qui paisent paisiblement au bord de la Touques comme au temps des ''Costard'', vous accédez à une fromagerie à la pointe de la modernité. Celle-ci produit journellement 400 à 500 fromages fermiers (A.O.P.) au lait cru. L'affinage du pont-l'évêque dure 21 jours ce qui le rend moelleux et renforce ses qualités organoleptiques. Pour le livarot, le dernier du Pays d'Auge fermier, trois lavages à l'eau sont réalisés avec une adjonction de sel et de rocou appliqué au pinceau. Ce colorant orange naturel est issu des graines du rocouyer, un arbrisseau d'Amérique du sud.
Mis en ligne le 20 novembre 2014
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Transféré sur le site:Camembert-muséum
Intérieur du petit hâloir
Mis en ligne le 5 novembre 2014
Fromagerie édifiée vers 1880/1885
Manoir et sa fromagerie construite en 1903
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Fromageries OUIN Tortisambert - Calvados -
Amynthe OUIN, né en 1819, a deux fils : Oscar, né en 1853 et Athos en 1857. Amynthe, déclaré '' cultivateur'' sur les actes administratifs de la commune de Tortisambert (14) , fut-il marchand de fromages ?
En revanche, ses deux fis ont épousé, à coup sûr, des demoiselles dont les parents étaient fromagers.
Oscar Ouin exploite une briqueterie à Montpinçon, prés de Livarot. Il a trois enfants: Louis , André et Joseph
Vers 1880, Athos épouse Léonie Legrain, fille d' Henri Legrain, fromager de Tortisambert. Le couple, producteur de Livarots, aura cinq enfants: Henri, mort pour la France, à Douaumont (Meuse), en 1916 ; Gabrielle ; Madeleine ; Joseph , repreneur de l'affaire familiale et René.
Sur la photo ci-contre, au premier rang de gauche à droite:
Joseph Ouin, Léonie portant René, Gabrielle et deux garçons
Au second rang: Athos, Henri, Oscar et Madeleine.
Joseph Ouin épouse Melle Pringault et ils continuent donc la fabrication de Livarot. Ils ont cinq garçons : Jacques ; Marcel ; Jean-Louis et Roger qui prend la succession de son père jusqu'en 1965.
A noter sur l'étiquette Joseph Ouin, la ''fleur de laîches'' dont le coeur est constitué d'un cachet de cire portant le monogramme ''J.O''.
Jean-Louis s'installe, avec son épouse, qui n'est autre que la fille d''Etienne Robillard de Grandmesnil, sur une ferme à Saint-Martin-de-Fresnay (14). Ils feront des pont-l'évêque et des Pavés d'Auge jusqu'à la fin des années 1970
René Ouin reprend la ferme du Hoguenet, à Lessard-le-Chêne, de Mme André Foyer et se marie avec Madeleine Jéhenne. Elle est la fille de du couple Jéhenne, producteurs de pont-l'évêque à Cricqueville puis à Heuland prés de Dozulé (14) René et Madeleine ont trois enfants: Henri, Thérèse et Michel.
La fabrication devient mixte.
Notez que sur l'étiquette de camembert '' Mon Délice'', une borne Michelin indique que 25 km seulement séparent Lessard-et-le-Chêne de Camembert.
Michel Ouin et son épouse, dont les parents, cultivateurs au Mesnil-Eudes puis à Préteville faisaient du ''blanc'' qu'ils vendaient à Yves Meslon de Montviette, reprennent le Hoguenet en 1963 en ne fabriquant plus que des pont-l'évêque. La fromagerie ferme ses portes en 1971.
Thérèse Ouin épouse Michel Fernagut, fils de Robert Fernagut, fabricant de pont-l'évêque aux Authieux-Papion, commune voisine de Vieux-Pont-en-Auge, lieu ou ils s'installent. Ils font des pont-l'évêque de 1960 jusqu'à leur retraite en 1981. Leur clientèle est alors vendue à Michel Touzé.
Henri Ouin fabrique des Yaourts, à Vieux-Pont, de 1965 à 1975.
La saga des ''OUIN'' fromagers, commencée à Tortisambert en 1880 (et peut-être même avant), s'achève donc au terme d'un siècle de fafrication de livarot, de camembert et de pont-l'évêque. De nos jours encore, certains descendants travaillent au sein de l'industrie fromagère.
Article réalisé avec le concours de M. Mme Michel Ouin.
Louis OUIN se marie, le 14 mai 1906, avec Camille Seigneuret dont les parents sont fromagers à Le Mesnil-Bacley (14).
Les parents de Camille, à l'occasion de ce mariage, achète la ferme manoir appartenant à la famille Cucu - Mullois (voir ci-dessus).
Le jeune couple s'installe sur la ferme de Mesnil-Bacley tout en se réservant deux pièces dans le manoir d'Heurtevent où un métayer est installé. Les camemberts sont, en grande partie, fabriqués à Heurtevent bien que les étiquettes portent la mention Mesnil-Bacley.
La production Ouin-Seigneuret cesse vers 1910.
Alban OUIN, fils d'Adolphe-Pierre Ouin et de Marie Hue, est né en 1857. Il est le cousin germain d'Oscar et d'Athos Ouin.
Vers 1880, il crée sa fromagerie dans une ancienne verrerie. La tempête de l'hiver 1999 balaya les vestiges de celle-ci.
En revanche, la maison de maître, figurant sur l'étiquette ci-contre, existe toujours.
Le Domaine de Pierreville est devenu un haras.
Mis en ligne le 5 novembre 2014
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Fromagerie Seigneuret à Hottot en Auge
Mis en ligne le 17 octobre 2014
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Paul Sanson - Dufour
Texte transféré sur camembert-museum
De gauche à droite:Paul Sanson, son épouse Madeleine, René Ouin et Mme, et ??
Mis en ligne le 9 septembre 2014
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Une Famille Incontournable: Les FROMAGE
Coll. Ecomusée du Perche,
Saint-Cyr-la-Rosière (Orne)
Michel Fromage puis ROUSSEL à Boissey -Calvados -
L'ancien bureau de Juliette Roussel
Mis en ligne le 9 septembre 2014
Texte transféré sur camembert-museum
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Alcide Fromage Saint-Michel-de-Livet - Calvados -
Marie-Angèle et
Gaston Fromage.
Coll Derly/Fromage
Marie-Angèle &
Gaston Fromage
Voir texte sur camembert-museum
Mis en ligne le 11 Août 2014
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Fabrication du camembert à la fromagerie Courtonne
Albert Courtonne Saint-Germain-de-Montgommery - Calvados -
Texte transféré sur camembert-museum
Mis en ligne le 15 juillet 2014
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Maurice RENDU à Lieury puis à Rocques - Calvados-
C'est autour des années 1885, sur la ferme du château du Robillard à Lieury (14), superbe édifice du XVIIe siècle appartenant à Camille Rose d'Infréville, que Maurice Rendu, 30 ans, s'installe comme fermier, avec sa jeune épouse Valentine MULTZER et ses deux filles Suzanne et Germaine.
Renée nait en 1890 à Lieury.
Maurice commence la fabrication de camembert. En 1891, il n'a pas moins d'une douzaine d'employés dont cinq déclarés comme fromagers.
M. Julien du Parc, 63 ans, probablement oncle de Valentine par son épouse, est déclaré habitant chez Maurice Rendu.
Le couple quitte, fin 1894, le Robillard pour aller s'installer à Rocques, prés de Lisieux.
Dans le même temps, M. d'Infréville dépose la marque d'une étiquette le 27 janvier 1894 qui fera l'objet d'un prochain chapitre.
Maurice Rendu fait construire, en 1895, une fromagerie sur le site du château de Rocques. Celle-ci est partiellement incendiée en 1896, puis en 1901. Elle est reconstruite vers 1905.
Les camemberts sont vendus sous les marques, entre autre,
'' La Mascotte'' et '' Château de Rocques''. Ces deux marques sont déposées le 11 décembre 1899 par Maurice Rendu.
Il fait partie des membres créateurs du Syndicat des Fabricants du Véritable Camembert.
A partir du 21 septembre 1905, la fromagerie est exploitée par la S.N.C. Rendu et gendre, Albert Leroy étant l'époux de Germaine.
La S.N.C. exploite également la fromagerie de La Houblonnière à partir des années 1903/1905.
Alfred Patry en est le régisseur et on y trouve trois employés.
Auparavant, celle-ci a été exploitée par plusieurs propriétaires:
1897 - 1903/1905 Pillon Henri, Hayes Marguerite, son épouse et leur associé Gautier Alphonse.
1885 - 1897 Poussin Alexandre et son épouse Agathe Ribard sont déclarés comme fabricants de beurre et fromager.
P comme Poussin ou Pillon ?
Louis Balabert, marchand de fromage à Manneville-la-Raoult, Eure, a sorti, lui aussi, une étiquette sur cette fromagerie.
Maurice Rendu décède le 8 aôut 1914, à l'age de 58 ans, au chateau de Rocques.
Mme Rendu, reprend la fromagerie et dépose,dans les mois qui suivent, la marque de l'étiquette '' La Victoire ''.
La fromagerie cesse toute activité vers 1930.
Celle-ci est déposée le 13 avril 1915, sans la mention Double Crème et M. Rendu - Château de Rocques , par Mme Veuve Maurice Rendu au tribunal de commerce de Lisieux.
Ancienne fromagerie du Robillard
La marque ''L'aviateur '' est déposée le 27 septembre 1912 au tribunal de commerce de Lisieux (14) par Maurice-Marie-Jules-Ambroise Rendu habitant Rocques.
Nous trouvons, aussi, une variante avec la mention: '' Fromagerie de Saint-Jean-de-Livet.
Il dépose également le même jour l'étiquette:
''Camembert du Chateau de la Houblonnière - Lisieux Calvados''
Modifié le 22 juillet 2015
Malvina FRERE (1845-1912) la Brévière - calvados-
Ci-dessus la fromagerie de La Brévière
et celle de Hottot-en-Auge ci-dessous.
Mis en ligne le14 mai 2014
Voir sur camembert-museum